L’argent change de mains, fréquemment. Et de nouveaux fonds entrent en jeux, tout aussi fréquemment, nous l’espérons. Les conseillers se retrouvent en charge de nouveaux comptes, qui leur arrivent sous forme de liquidités ou qui seront convertis en liquidités de façon à être investis d’une autre manière. Certains comptes pourraient détenir des liquidités lorsque des placements arrivent à échéance. Par ailleurs, certains conseillers pourraient être déçus par un gestionnaire ou un titre, sans trop savoir quel sera le prochain placement potentiel.
Décider comment déployer les liquidités n’est là que l’une des importantes exigences de diligence raisonnable que doit envisager le conseiller. Décider quand déployer ces liquidités est tout aussi important. En période de volatilité des marchés, décider quand peut s’avérer particulièrement délicat, c’est un peu comme se mettre dans la peau d’un enfant qui doit choisir le meilleur moment pour monter sur un carrousel qui tourne à toute vitesse. On peut facilement comprendre le stress que connaissent bien des conseillers lorsqu’ils doivent déterminer comment et quand investir, parfois dans un laps de temps comprimé.
Bon nombre de conseillers ont recours aux FINB comme outil permettant une équitisation rapide des liquidités, ce qui libère du temps pour exercer les obligations de diligence raisonnable en matière de placements et de gestion, sans se retirer du marché. Les FINB font office d’ « espace réservé » à faible coût et, dans ce cas-ci, ils sont probablement fortement corrélés avec bon nombre des placements envisagés. Dans bien des situations, le FINB restera le placement de choix mais dans l’intervalle l’argent est placé. Que ce soit comme outil temporaire ou comme véhicule de placement permanent, les conseillers ont de plus en plus fréquemment recours au FINB pour continuer à participer au marché.