- Le quart des investisseurs et investisseuses détiennent actuellement des placements durables, tandis que la moitié prévoient investir dans ces actifs au cours des deux prochaines années.
- Toutefois, 61 % des investisseurs et investisseuses continuent à avoir des préoccupations à l’égard de la confiance et de la transparence.
- Les deux tiers croient qu’investir dans la transition énergétique aura une incidence positive sur le monde.
TORONTO, le 18 avril 2024 – Selon la cinquième étude annuelle sur le Jour de la Terre de Placements Mackenzie, l’intérêt des Canadiens et Canadiennes pour les placements durables, définis comme des placements qui cherchent à produire à la fois des rendements financiers et une incidence positive sur un ou plusieurs facteurs environnementaux, sociaux ou de gouvernance, est en plein essor. Toutefois, un nombre important d’investisseurs et investisseuses demeurent préoccupés par cette catégorie de placements.
Cette étude, menée en collaboration avec Pollara Strategic Insights, a révélé ce qui suit :
- Près du quart (23 %) des Canadiens et Canadiennes ont adopté l’investissement durable à ce jour, contre 20 % en 2023.
- Près de la moitié des investisseurs et investisseuses (45 %) estiment qu’ils ajouteront des placements durables à leurs portefeuilles au cours des deux prochaines années.
- Toutefois, six Canadiens et Canadiennes sur dix (61 %, un nombre inchangé depuis 2023) continuent d’être préoccupés par l’écoblanchiment et la transparence en matière de gouvernance d’entreprise dans le segment de l’investissement durable. De plus, quatre sur dix (43 %) croient que l’investissement durable manque de lignes directrices ou de normes claires et un nombre égal d’investisseurs et investisseuses estiment que les placements durables ont tendance à produire des rendements inférieurs à ceux des placements traditionnels.
- Seulement le tiers (33 %) des investisseurs et investisseuses qui travaillent avec un conseiller ou une conseillère ont eu une discussion avec cette personne au sujet de l’investissement durable.
« Il est encourageant de constater un intérêt croissant pour l’investissement durable et son adoption, qui témoigne d’un virage vers l’harmonisation des objectifs financiers avec les considérations environnementales et sociales », a déclaré Fate Saghir, vice-présidente principale, développement durable, Placements Mackenzie. « Toutefois, il est également clair que notre secteur a encore du travail à faire pour répondre aux préoccupations et aux idées fausses concernant l’écoblanchiment, la transparence et le rendement. De plus, compte tenu de la popularité montante des placements durables, les conseillers et conseillères peuvent profiter d’une excellente occasion de renforcer et d’élargir leurs relations avec les clients et clientes en les aidant à comprendre le rôle que jouent les placements durables dans la construction de portefeuilles. »
Les Canadiens et Canadiennes voient des avantages et des occasions au sein de la transition énergétique
L’étude a également révélé que les investisseurs et investisseuses canadiens connaissent généralement bien le concept de la transition énergétique, qui met l’accent sur le passage des sources d’énergie traditionnelle aux sources d’énergie renouvelable et à faibles émissions de carbone pour contrer le réchauffement de la planète et la perte de nature ou de biodiversité qui en découle :
- Près de la moitié des investisseurs et investisseuses (48 %) envisagent d’investir dans des sociétés axées sur la transition énergétique afin de contrer le réchauffement de la planète au cours des deux prochaines années, tandis que plus des trois quarts (77 %) des investisseurs et investisseuses qui détiennent déjà des placements durables ont indiqué qu’ils augmenteront le nombre de placements dans les occasions liées à la transition énergétique.
- Les deux tiers (69 %) estiment qu’investir dans la transition énergétique créera un monde meilleur pour les générations futures et aura un effet positif à long terme sur l’environnement (67 %) et notre santé (65 %).
Toutefois, seulement le tiers (38 %) des investisseurs et investisseuses estiment qu’ils comprennent bien la taille et l’ampleur de la transition énergétique en cours et des occasions de placement qui en découlent.
« Les occasions liées à la transition énergétique continueront de croître à mesure que le monde se dirige vers un avenir sobre en carbone, a ajouté Mme Saghir. « Le secteur de la finance, y compris les gestionnaires de placements et les conseillers et conseillères, a un rôle important à jouer pour rendre les connaissances et la formation accessibles. Nous devons en arriver à un point où les Canadiens et Canadiennes peuvent être certains que leurs placements produiront des rendements et auront une incidence réelle et positive sur notre planète à l’échelle locale et mondiale. »